A peine rentré, Natanaël se charge des tâches ménagères. Il a senti que quelque chose ne tournait pas rond et il essaie d’aider ses parents du mieux possible.
Et si Papa n’était plus amoureux de Maman ? J’espère qu’il va pas déménager…
Oh ! C’est toi qui vient de nettoyer les toilettes ? J’aurais pu le faire tu sais.
Mais Maman ! Tu attends un nouveau bébé et Papa il veut même pas t’aider !
Je crois qu’il est dans une mauvaise passe, mais rappelle-toi bien que ça n’est pas à toi de prendre sa place. Profite plutôt des jeux de ta nouvelle chambre, d’accord ?
Merci Maman…
Ne t’inquiètes pas pour moi, d’accord ?
*sens le frigo* Attend, je vais vider ça
Non, c’est à moi de le faire ! Va jouer.
*souriant* D’accord.
Dès que Natanaël entre dans sa chambre, il sort son ami de toujours Chococo, avec une certaine nostalgie. A l’instant où il le pose par terre, celui-ci se met à grandir aussi ! Natanaël n’en croit pas ses yeux.
Ouahou ! Il va rester avec moi alors !
Dès le lendemain, les deux enfants, si l’on peut dire, se retrouvent pour le petit-déjeuner. La journée est fériée, ils ont donc tout le temps pour jouer.
Et alors je sens mes jambes gigoter, et je ne les contrôle plus du tout ! Je grandissait ! Je suis tellement heureux que tu sois enfant avec moi !
C’est qu’on a tellement joué ensemble ! Je n’avais pas envie de te laisser tout seul !
Attends, j’ai une blague à te raconter…
Malheureusement, Natanaël est le seul à pouvoir voir son ami. Il ne le sait pas encore, mais c’est une difficulté de taille pour leur amitié.
A l’ordinateur, Christopher discute avec un ex-collègue de travail.
Je ne sais pas si j’ai bien fait de tout ficher en l’air comme ça. J’ai vu Marinella quand je suis rentré hier soir. Elle dormait, mais j’ai pu voir que j’allais être Papa à nouveau…
T’en as de la chance ! Elle t’aime au moins ! Moi je pense qu’elle me trompe dans tous les sens… Tu devrais profiter de ton fils et lui annoncer ta démission. Je t’envie d’avoir eu le courage de faire ça. T’as une famille et un job qui te plait. C’est parfait, non ?
Christopher retrouve le bouquet de fleurs qu’il avait offert à Marinella, sur le bureau.
C’est vrai qu’elle m’aime, malgré tous les gars qui la draguent elle reste fidèle. Tu as sans doute raison, je vais faire comme tu dis.
Dis-moi, ça va mieux depuis la dernière fois ? C’est dommage que tu n’ais pas vu grandir Natanaël…
Oui, je suis désolée… Je ne me sens vraiment vieux… J’avais envie de tout envoyer valser. Mais de voir notre fils qui a grandi, ça me ragaillardit. Et puis de te savoir enceinte, ça me redonne confiance.
Tant mieux, chéri. Parce que ça m’inquiétais cette histoire. Même Natanaël l’a senti. *douleur au dos* Ouhhh mon dos !
Tu te sens mieux maintenant ?
Oui c’est parfait, continue…
J’avais autre chose à te dire. Pendant ma crise, si je puis dire, j’ai démissionné de mon travail de cobaye. Je voulais vivre de ma passion, la pêche. J’espère que ça te va…
Je continue d’avoir un salaire hebdomadaire, et je te fais confiance pour avoir de bonnes prises. Alors bien sûr que ça me va, chéri. Puisque ça te rend heureux.
La petite famille a décidé de se rendre au festival de printemps. Natanaël part donc consciencieusement à la recherche des œufs de chocolat dispersés dans le parc.
Mais dès la nuit tombée, Marinella commence à avoir les contractions.
Je dois aller à l’hôpital… Mmmmh… Taxi ! Christopher et Natanaël sont loin. Ils me rejoindront plus tard.
Les voilà tous de retour quelques heures plus tard. Le nouveau venu est un petit garçon, qu’ils ont nommé Micromegas. Ils ont eu un peu peur que le prénom soit trop étrange et que le petit en souffre à l’école, mais ils ont finalement décidé de garder le prénom.
Oh je suis décidemment vieux et laid… Comment Marinella fait-elle pour garder cette jeunesse d’esprit ! J’ai beau me colorer les cheveux et me faire maquiller comme un gamin, je vois toujours ces fichues rides qui ne veulent pas me laisser tranquille. En plus, le temps n’arrangera rien…
Tu n’es pas trop déçue que ce soit encore un garçon ? Tu as pourtant besoin d’une fille pour faire vivre ta lignée.
Tu es bête… J’ai besoin d’une fille, mais ma foi j’aime les enfants ! Micromegas y compris.
Mais tu en voudras d’autres. Jusqu’à ce que tu aies une fille.
Tu dis ça comme si ça t’embêtais, c’est le cas ?
Non, non. Je me sens juste trop vieux pour ça. Mais tant que TU es heureuse, ça me va.
Mais tu me réveilles pendant la nuit ! Prend à manger. Tu sais que Maman t’aime, et Papa aussi.
Malgré la fatigue qui suit l’accouchement, Marinella reste de bonne humeur pour s’occuper de son petit garçon, même en pleine nuit.
Le lendemain, elle retrouve son bébé. Mais un homme l’appelle.
Non, je ne veux pas te revoir ! J’ai retrouvé ta voiture, tu as payé pour cette affaire, point ! On ne se reverra plus, compris ?
Natanaël revient après l’école ce jour-là. Il doit faire ses premiers devoirs. C’est difficile, mais il ne s’en sort pas trop mal, malgré tout.
Le père, lui, est très satisfait de son nouveau métier. Il pêche au lac qui fait face au terrain, mais aussi dans la petite mare qui y est incluse.
C’était ça qu’il me fallait ! Subsister et faire vivre ma famille grâce à la pêche.
Tu sais, je crois que Papa et Maman vont mieux depuis que Micromegas est à la maison.
Mais tu sais, tu ne devrais pas avoir à t’en inquiéter.
J’ai envie qu’ils te connaissent maintenant. J’ai presque l’impression qu’ils ne te voient pas, tellement ils t’ignorent !
Mais c’est le cas ! Il n’y a que toi qui puisse me voir, je suis TON ami imaginaire, tu comprends ?
Je voudrais tellement qu’ils te rencontrent !
Pendant ce temps-là, Marinella continue de travailler avec méticulosité.
Il s’agit d’un vol de voiture alors !
Oui, c’est cela. J’espère la retrouver bientôt ! C’était un cadeau de mariage, vous comprenez.
Oui tout à fait. Je vous rappelle dans les trois jours, alors.
Content de sa journée de pêche, Christopher a décidé de garder une de ses prises.
On l’appellera Cloé !
Le père et le fils prennent alors du bon temps, ce qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de faire depuis un moment.
Alors comme ça tu ne vois pas Chococo toi ?
De qui tu parles Natanaël ?
Mon doudou, Chococo, il a grandi en même temps que moi.
Tu es sûr ? Je ne savais pas que ça grandissait, les doudous. Pierre, gagné !
*affligé* Alors, c’est vrai, je suis le seul à pouvoir le voir…
Ecoute, je ne sais pas de quoi tu parles, mais en tout cas Maman et moi on t’aime plus que tout, d’accord ?
Vous vous êtes bien réconciliés ?
Mais on ne s’était pas disputé ! Papa a juste été un peu bête pendant un moment.
*rires* C’est pour ça que t’as les cheveux verts !
Oui, ça y est, il est parti.
Alors voilà. tu peux parler maintenant !
J’ai vu sur Internet que tu pouvais me rendre réel si tu envoies je-ne-sais-plus-quoi là où ton père travaillait avant.
Mais c’est génial, Chococo ! Tu t’imagines si tu pouvais être un vrai garçon ! Je ne m’ennuierai plus jamais jamais !
Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as l’air songeur… La dernière fois qu’il faisait cette tête, je ne l’ai pas vu pendant deux jours, et il s’est teint les cheveux en vert…
C’est Natanaël qui m’inquiète… Tu sais ce qu’est devenu son doudou Chococo ?
Non, je ne l’ai plus vu depuis qu’il a grandi, pourquoi ?
Ce matin, il m’a soutenu dur comme fer qu’il avait grandi avec lui. Tu crois qu’il peut devenir fou ?
Je ne sais pas… Je lui en parlerai. Il a l’air sain pourtant. Je vais y réfléchir, mais j’ai une planque à faire, d’abord.
Mais qu’est-ce qu’ils trament par là, eux ? Et puis c’est quoi cet espèce de trafic ?
La peinture de Christopher a encouragé son fils à peindre à son tour. Il en profite pour penser, car il est perturbé par ce que lui a annoncé Chococo.
Effectivement, le labo peut le rendre Sim. Mais ils ont besoin d’une espèce de pierre, mais surtout de 4 500 simflouz ! Mes parents n’ont même pas cet argent pour eux ! Et puis surtout, ils ne me croiront jamais…
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