samedi 8 février 2014
Episode 32
CHRISTOPHER : Mais qui es-tu, petite ? Je ne t’ai jamais vue par ici.
NAMI : A vrai dire, j’ai toujours été là. Seulement, il n’y avait que Lucyll qui pouvait me voir pendant toute son enfance. Mais elle a réussi à me rendre réelle !
CHRISTOPHER. Mmmm. C’est un peu abracadabrant ton histoire. Mais admettons. Après tout, je suis un fantôme alors pourquoi pas.
NAMI : Je suis enchantée de pouvoir vous parler enfin, Monsieur.
CHRISTOPHER : Appelle-moi Christopher. Et tu peux même me tutoyer si tu veux.
CHRISTOPHER : Alors mon fils, ça va ?
MICROMEGAS : Pas très fort. Je sais que j’ai plein de raisons d’être heureux : Justine, Julyana, le bébé… Mais j’ai tout de même l’impression de perdre mon temps, ce qui est absurde…
CHRISTOPHER : Mmm, je vois. Tu ne t’es jamais demandé d’où venait ta couleur de cheveux ? J’ai eu un crise aussi, au même âge. Mais franchement, rends-toi compte à quel point une famille est précieuse. C’est le festival aujourd’hui. Tu devrais y aller.
MICROMEGAS : Tu as raison, je vais essayer de me ressaisir.
CHRISTOPHER : Ce n’est pas se ressaisir. C’est au contraire se relâcher et profiter un peu de ce que tu as construit. Et je crois que ta femme a besoin de toi en ce moment.
Suivant les conseils de son père, Micromegas se rend au parc avec sa fille, qui découvre les joies des jouets à ressorts. Sous la pluie…
MICROMEGAS : Alors maintenant tu chevauches une abeille ! Et ben quelle chanceuse !
JULYANA : Tu peux le faire Papa !
MICROMEGAS : Ben voyons… Je suis un peu trop lourd pour une abeille, tu crois pas ?
JULYANA : Hihiii Papa trop lourd !
Mais toute la famille s’est jointe à l’évènement. Lucyll a ainsi pu parler avec son frère, qu’elle ne voit pas assez souvent à son gout.
NATANAËL : Alors ta grossesse, ça se passe bien ?
LUCYLL : Oui, ça va. J’ai un peu peur par rapport à l’héritage de Maman. Elle espérait tellement de ma part, et je n’ai pas envie de sacrifier ma vie professionnelle pour ça, mine de rien.
NATANAËL : Je n’en ai entendu parler qu’à moitié. Mais quoi qu’il en soit, je pense que tu sauras concilier tout ça.
LUCYLL : A vrai dire, il faudrait que j’aie une petite héritière au moins. Donc si j’ai une fille, je pourrais l’aimer autant que je peux, et rempli mes devoirs. Mais si j’ai un garçon, alors je serai responsable d’avoir une autre grossesse, puis une autre. Et là ça ne serait plus mon choix.
NATANAËL : Voilà ce que je te propose. Tu accouches, en temps voulu bien sûr, tu découvres les sexe du bébé. Et si c’est une fille, tu auras stressé pour rien. Si c’est un garçon, alors tu reconsidèreras.
LUCYLL : Merci Nat’. Ecoute, je suis en manque de boulot. Je pourrais t’interroger sur des cambriolages en ce moment ?
NATANAËL : (rires) Oui, bien sûr, Lucyll. Vas-y.
Et Lucyll interroge son frère, qui répondit avec toute la patience nécessaire pour redonner le moral à sa petite sœur.
Pendant ce temps, Micromegas est rentré et s’occupe de sa fille, ayant peur qu’elle attrape froid sous la pluie du festival.
Thierry a profité du festival pour se marier, tout en discrétion, avec sa Lucyll adorée.
LUCYLL : Ils vont tous nous haïr d’avoir fait ça tous seuls.
THIERRY : Mais moi je t’aime. Et ce soir, je veux t’épouser. Si tu le veux aussi, alors allons-y !
LUCYLL : Et bien allons-y, marions-nous !
Juste après avoir échangé les alliances, le couple et Natanaël profitèrent (un peu tard) du stand de lancement de fer à cheval.
LUCYLL : Aaaaha ! Les garçons, ça fat mal !
NATANAËL : Thierry, vas-y, t’es le père !
THIERRY : Et toi, ta femme a déjà accouché trois fois !
LUCYLL : Les garçooooonnnns !!
Réagissant enfin, Thierry partit pour l’hôpital avec sa femme, laissant Natanaël se remettre de ses émotions.
PS : Il y a eu une naissance du côté de Natanaël, qui se retrouve avec un troisième fils nommé Rudolphe (no comment)
Quelques heures plus tard, Lucyll sortit de l’hôpital avec une petite fille, nommée Lukress. Avec tout ça, Thierry ne s’est toujours pas démaquillé après le festival.
THIERRY : Elle… elle est magnifique !
LUCYLL : Tu veux la tenir ?
LUKRESS : HAAAAAAA ! HAAAAAAAA !
LUCYLL : Je crois qu’on devrait la coucher et la calmer, non ?
THIERRY : Vas-y. Je vais enlever ces rayures. Je dois lui faire peur, là.
LUCYLL : Alors ça y est. Tu es née, ma petite Lukress. Si seulement Maman était là pour te rencontrer…
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